Le bêtisier des assurances

Depuis ma chute, je ne peux plus me déplacer. Veuillez m'indiquer la marche à suivre.
Ma rue a changé d'adresse.

Vous me dites que d'après le code civil, je suis responsable des bêtises de mes enfants. Si c'est vrai, les personnes qui ont écrit cela ne doivent pas avoir, comme moi, neuf enfants à surveiller.
Vous me demandez de renvoyer le certificat sur l'honneur mais je l'ai perdu depuis longtemps.
Mon assureur m'avait téléphoné pour me dire qu'il m'envoyait un avenant le lendemain, j'ai reçu la visite d'un inspecteur de la compagnie, pas avenant du tout.
J'ai lu dans mon contrat auto que vous ne remboursez pas les frais de réparations de ma voiture si j'ai causé un accident en état d'ivresse. Je suis prêt à payer ce qu'il faudra pour que vous supprimiez ce paragraphe.
L'eau a traversé le plafond de cette dame qui attendait un enfant d'un moment à l'autre, ce qui n'a pas arrangé les choses.
J'ai heurté brutalement l'arrière de la voiture qui me précédait. Mais grâce à un casque, ma blessure au poignet est sans gravité.
C'était jour de verglas. Je circulais très lentement dans ma voiture, quand le piéton m'a doublé à toute vitesse, par la droite et sur les fesses.
Ma voiture a été heurtée, alors qu'elle était en stationnement, par un automobiliste qui effectuait une marche arrière. En rédigeant le constat amiable, j'ai commis une erreur : j'ai signalé que j'étais à l'arrêt et non en stationnement. Puis-je faire marche arrière ?
La dame était plein fards. Forcément, ça m'a ébloui et j'ai perdu le contrôle.
En décembre 92, j'avais cassé mon pare-brise et vous aviez gelé mon bonus; je viens d'avoir un autre accident à la fin d'août : est-ce que le gel marche aussi pendant l'été ?
J'ai pris contact avec votre répondeur et celui-ci m'a aimablement conseillé de vous écrire.
On l'a trouvé mort dans un état grave.
La cause indirecte de l'accident est un petit homme, dans une petite voiture, avec une grande gueule.
L'autre voiture a frappé la mienne sans m'avertir de ses plans.
Lorsque le feu a pris dans ma cuisine, mon mari n'avait pas terminé ses travaux de peinture: il y avait deux murs blanc sale, un vert propre et le dernier moitié sale moitié vert propre. La fumée a noirci le vert propre et l'eau des pompiers a fait des traces jaunes sur le blanc sale et le plafond (de couleur indéterminée). C'est maintenant toute une histoire de choisir une couleur qui ne jurera pas trop avec le reste. Pouvez-vous en toucher un mot à l'expert ?
J'avoue que je n'aurais pas dû faire demi-tour sur l'autoroute avec ma caravane, mais j'avais oublié ma femme à la station-service.
Je vous écris comme suite à votre lettre qui m'est survenue hier, consistant mon accident. Vous dites que je suis responsable pour la priorité, mais j'ai lu les lois et voila ce qui en dérive : "Quand il y a un croisement entre deux routes dont l'une ne traverse pas l'autre, celle qui est la plus petite doit s'arrêter la première". Donc il n'y a pas de priorité qui tienne. C'est la loi qui est la plus forte. Vous seriez bien aimable de réviser vos conclusions pour me remettre dans mon bon droit lequel je me trouve déjà par ailleurs.
Le pauvre type était partout à la fois. J'ai été obligé de donner plusieurs coups de roue avant de le frapper.
Vous me demandez si j'ai fait jouer l'assurance scolaire quand Pupuce a renversé la voisine, mais je vous rappelle que Pupuce n'est pas mon fils mais mon teckel.
Je vous serai obligé de m'adresser le courrier concernant mon accident à un de mes amis M. ... car, pour la passagère blessée, ma femme n'est pas au courant, et il vaut mieux pas. Je compte sur votre compréhension pour ne pas déshonorer un honnête père de famille.
J'ai signé le constat mais ça ne compte pas je n'avais pas mes lunettes et j'ai rien vu de ce qui était dedans.
J'ai bien reçu la fiche de mon épouse, je ne manquerai pas de vous renvoyer cette dernière dûment remplie par mes soins.
Je suivais la voiture qui me précédait qui après que je l'ai dépassée m'a suivie, c'est alors qu'elle m'a choquée en plein derrière et m'a forcé par la choquer moi aussi le derrière de celle qui était devant.
Il me semble que ma petite affaire va bouger au printemps, ce dont je serais heureux.
En avançant, j'ai cassé le feu arrière de la voiture qui me précédait. J'ai donc reculé, mais en reculant j'ai cabossé le pare-chocs de la voiture qui me suivait. C'est alors que je suis sorti pour remplir les constats, mais en sortant j'ai renversé un cycliste avec ma portière. C'est tout ce que j'ai à déclarer aujourd'hui.
Il faut dire à ma décharge que le poteau que j'ai buté était caché par l'invisibilité du brouillard.
Ma voiture gênant la circulation, un portugais m'a aidé à la mettre sur le trottoir, ainsi que ma femme qui rentrait du travail.
Je désire que ma voiture soit utilisable accidentellement par mes enfants majeurs considérés comme novices.
J'ai heurté une voiture en stationnement et me suis bien gardé de me faire connaître auprès de l'automobiliste. J'espère que vous serez content que vous pouvez faire un petit geste en m'accordant un bonus supplémentaire.
J'ai mis mon clignotant à gauche pour indiquer que je ne virai pas à droite.
Circonstances de l'accident : est passé à travers une porte vitrée lors de l'opération «portes ouvertes» de l'entreprise.
Si vous continuez à m'envoyer des lettres recommandées sous prétexte que je ne paie pas mes primes, je me verrai dans l'obligation de résilier tous mes contrats.
Vous m'écrivez que le vol n'existe pas entre époux. On voit que vous ne connaissez pas ma femme.
Le camion s'est sauvé précipitamment sans montrer ses papiers.
Je suis étonné que vous refusiez de payer cet accident sous prétexte que je ne portais pas mes lunettes comme indiqué sur mon permis. Je vous assure que ce n'est pas ma faute si j'ai renversé ce cycliste : je ne l'avais pas vu.
Je vous témoigne mon grand mécontentement vous mettez tellement de temps à me rembourser mes accidents que c'est toujours avec celui d'avant que je paye les dégâts de celui d'après, alors n'est-ce pas que ce n'est pas sérieux de votre part.
Le cycliste zigzaguait sur la route, tantôt à gauche, tantôt à droite, avant que je puisse le télescoper.
Le camion continua sa marche lugubre pour aller se jeter dans le ravin.
Ayant été déclaré catastrophe naturelle, je pense que vous ne tarderez pas à me dédommager pour les débordements de toutes sortes dont j'ai été victime au début de l'année.
Je possède mon permis depuis 10 ans et mon mari depuis 25 ans.
Mon adversaire a pris la fuite sans laisser sa carte, mais ce que je peux vous dire, c'est que ma voiture était garée face à l'église de l'Immatriculée Conception.
À la suite de l'important dégât des eaux survenu l'autre semaine, j'ai subi une perte sèche de plus de 50.000 francs.
J'ai doublé un cycliste qui circulait à vélo...
Je me suis coupé la main droite en bricolant. La gauche n'est pas mal à droite, mais elle travaille quand même plus lentement.
Vous me demandez de vous donner mon accord sur les termes de votre lettre; or, cette lettre je ne l'ai jamais reçue. Comment voulez-vous que je vous donne mon accord sur le contenu d'une lettre que je n'ai jamais reçue ? Je ne suis pas contre, mais je ne suis pas pour non plus. Comprenez-moi: quand on cause, il faut savoir de quoi on parle.
Ne pouvant plus travailler à la suite de mon accident, j'ai dû vendre mon commerce et devenir fonctionnaire.
Je vous adresse comme convenu mon constat amiable. Pour être sûr de ne rien oublier, j'ai fait une croix dans toutes les cases.
Nous avons bien rédigé le constat, mais pas à l'amiable du tout.
Par la présente, je vous signale que mon fils a cassé un carreau de la fenêtre de l'un de nos voisins, Mr X ... Celui-ci habite au même étage que nous mais juste en dessous.
C'est vrai que le camion allait très vite quand il a heurté la voiture de Mr X ... Je suis prête à témoigner en faveur de ce monsieur qui est justement le patron de mon mari. Vous voyez que je ne suis pas rancunière.
Je conduisais depuis 40 ans lorsque je me suis endormie au volant.
En repoussant un chien tenu en laisse par son maître, je me suis fait mordre par ce dernier.
Puisque vous me demandez un témoignage précis, je vous dirai qu'à mon avis c'est le monsieur qui a tort, puisque la dame a raison.
J'ai tapé le trottoir en glissant sur une plaque de verglas et j'ai cassé ma gente et mon bras gauche.
Vous me dites que Mlle X ... réclame des dommages et intérêts sous prétexte qu'elle a été légèrement défigurée après l'accident. Sans être de mauvaise foi, elle n'était déjà pas très belle avant.
Je vous demanderais de ne tenir aucun compte du constat amiable. Vous comprendrez en effet que je fus brusquement pris d'une émotion subite : arrière défoncé, présence de la police, choc psychologique, tout concourrait à ce que je mette des croix au hasard.
En qualité du plus mauvais client de votre agence (neuf accrochages en un an), je vous demande d'avoir le plaisir de résilier mon assurance auto avant la date d'échéance.
J'ai touché une femme en arrière et moi j'ai perdu tout l'avant.
J'ai été victime d'un accident du travail alors que je faisais la sieste sous un pommier.
J'ai été blessé par une dent de râteau qui m'est tombée sur le pied. La dent était accompagnée du râteau.
L'accident est survenu alors que je changeais de fille.
Vous savez que mon taxi est transformé en corbillard et que je n'y transporte que des morts. Mes clients ne risquant plus rien, est-il bien nécessaire que vous me fassiez payer une prime pour le cas où ils seraient victimes d'un accident.

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